Mademoiselle Claudel
Création 2022 du Théâtre de La MascaraFiche technique Camille Claudel
Textes et mise en scène :Nicolas JOBERT La valse d’une vie
Deux femmes à la fin de deux vies, 30 ans de sculpture, 30 ans d’asile.
L’histoire
Elle attend
Elle attend une visite
Elle espère une visite
Il lui a promis
Elle attend sa visite
Il va l’emmener en Chine
Quand
Cela fait si longtemps
Elle attend
Le temps long et tranquille est ponctué par les « Mademoiselle Camille, c’est l’heure ! »
L’Asile n’est pas un endroit pour vivre, pas même pour survivre
Alors, quelqu’un vient.
C’est elle, son double, son fantôme, sa jeunesse
Camille vient lui rendre visite
Les deux femmes parlent, évoquent le temps présent et les souvenirs
Leurs souvenirs
L’enfance, la famille, la sculpture, monsieur Rodin, Paul, l’abandon, l’attente... la fin
Un – deux – trois, un – deux – trois...
La valse d’une vie
Deux femmes à la fin de deux vies, 30 ans de sculpture, 30 ans d’asile.
La scénographie
Un banc au milieu d’un jardin baigné de soleil... et l’orage qui menace.
Ce jardin, c’est celui de l’asile de Montdevergues dans le Vaucluse.
Le banc représente l’élément central de la scénographie.
C’est sur ce banc que mademoiselle Claudel attend.
Elle attendra trente ans de sa vie sur ce banc, jusqu’à la fin.
Autour de ce banc, les deux personnages se cherchent et se trouvent, deux femmes entraînées par un air de valse.
L’idée est de pouvoir “planter ce décor” dans des structures qui ne sont pas forcément des salles de théâtre.
Le pourquoi
Je savais la maison de Villeneuve, les Géants de Coincy, la terre amoureuse du Tardenois : je suis de cette région.
Je savais la relation tumultueuse avec Rodin, la solitude d’une femme dans un monde d’hommes, l’internement.
J’ai vu le film avec Isabelle Adjani.
Je ne savais rien des 30 dernières années de sa vie.
Et puis j’ai lu ces 4 mots, je les ai entendus sortant de la bouche de cette gamine à l’accent sud picard : « Je veux être sculpteur ! ».
Tout est résumé par ces 4 mots.
Sa détermination, sa passion, son indifférence face à la masculinité outrancière, sa force, sa fragilité.
Alors j’ai décidé de partager cette histoire sur la scène. Une folie ? Peut-être mais si on me prend pour un fou, je réponds : « je veux raconter cette histoire ! »
Camille Claudel n’’était peut être pas une femme exceptionnelle, mais sa vie le fut et son œuvre le restera.
Nicolas Jobert
Le Public
Cette création s’adresse à tous les publics. En lien avec les collèges et les lycées, l’équipe de La Mascara propose des actions complémentaires, par exemple :
– Rencontres avec les élèves en amont ou après les représentations.
– Ateliers de pratiques théâtrales ou chorégraphiques autour de la sculpture.
L’équipe de création
Auteur, metteur en scène : Nicolas Jobert
Comédiennes : Alma Livert/Aurélie Videlier
Chorégraphe : Stéphanie Rapin
Scénographe : Emile Tronchilar
Construction : Jean-Jacques Colas
Costumes : Jaja Cornaille
Réalisation sonore : Bernard Poggi-Vérignon
Émile Waldteufel nous entraînera dans cette valse folle.
Communication :
- Visuels et doc : Didu
- Vidéo : Nardo
- Photos : Pierre Majek
* 7 juillet 15h30 à la Maison de Camille et Paul Claudel à Villeneuve-sur-Fère Contactez-nous dès maintenant pour établir un calendrier prévisionnel des représentations.
Si vous souhaitez assister au spectacle, les informations sur les dates de représentations vous seront communiquées par ce même support ainsi que dans les médias.