Archives 2022
La Mascarade - Festival de Théâtre/ Jeune Création
5e édition
Réservation en ligne
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Vendredi 23 septembre 2022
7 JOURS | Adèle Bazar (Hauts-de-France)
Vendredi 23 à 20h • Salle du Théâtre
Adèle, jeune femme originaire du Nord, se lance dans un défi étonnant : monter tous les jours pendant un mois le terril de Loos-en-Gohelle, une montagne de charbon perdue au milieu du Nord. Et si elle l’escaladait tous les jours, dans tous les sens, à toutes les heures de la journée ? Que signifie cette nouvelle résolution et jusqu’où va-t-elle la mener ?
“7 JOURS est un spectacle sur le deuil, l’héritage transgénérationnel et le retour aux origines. J’aimerais également qu’il soit pour vous un espace de recueillement, un temps pour revenir sur vos propres pertes au cours d’un moment collectif et festif empreint de l’esprit chaleureux de mon territoire natal, le Nord.” (Adèle Choubard)
A l’initiative de la comédienne, autrice et metteuse en scène Adèle Choubard, ADELE BAZAR veut faire la promotion de créations théâtrales et transdisciplinaires contemporaines. Créée à Lille, la compagnie est ancrée dans le territoire des Hauts-de-France où sont développées ses créations. Elle se déploie en dehors de ses frontières pour faire circuler la chaleur du Nord au travers de ses spectacles.
Samedi 24 septembre 2022
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DAY OFF | Écraser des mouches (Grand-Est)
Samedi 24 à 11h & 15h15 • Bar “Le Saint-Germain” ⚠️ Jauge limitée (40 places)
DAY OFF raconte le basculement qui se prépare dans le café presque vide d’une grande ville. Le personnel s’ennuie. La manageuse est obsédée par un petit bébé, qui existe déjà dans son ventre, ou peut-être juste dans sa tête. Assis à une table, un ancien couple, qui finit de se séparer, se prépare à braquer une bijouterie. Tout ça va sans doute très mal finir.
C'est un spectacle qui se déroule dans un café, et qui parle du quotidien (du travail, des relations aux autres, de l’engagement et des burgers). Les personnages et les spectateurs partagent le même espace, ils sont tous ensemble, assis au bar. Le lieu réel (où la représentation se déroule) devient par le biais du spectacle un lieu de fiction. C’est ce café-là qu’ont choisi les braqueurs, c’est dans ce café que les serveurs s’ennuient. Le réel dessine l’imaginaire, l’imaginaire imprègne le réel.
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LE MONDE ET SON CONTRAIRE | Fracas Lunaire (Bourgogne-Franche-Comté)
Samedi 24 à 12h • Salle du Théâtre
Un acteur doit interpréter Franz Kafka mais, à peine le spectacle est-il commencé, qu’il se demande ce que ça veut dire. Au fil des souvenirs et des sensations, il raconte sa découverte de “La Métamorphose” et s’identifie au héros de la nouvelle : c’est quoi, se sentir vermine ? À travers le portrait qu’il nous tend de Kafka - écrivain qui l’a aidé à comprendre les contradictions absurdes de notre monde - il parvient à se dépeindre lui-même, à mettre des mots sur sa propre histoire.
La compagnie Fracas Lunaire a été créé par Anthony Devaux et Julien Toinard. Le désir de monter des textes contemporains, la mécanique de l'acteur, la rythmique des mots et la précision des corps sont au centre de leur pratique théâtrale.
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HOUL | Sept fois la langue (Île-de-France)
Samedi 24 à 14h15 • Place de l’Optic ⚠️ Accès libre sans réservation nécessaire.
Tombé à l’eau un soir de tempête, un homme chute dans un espace sans âge, entre la vie et la mort, dernier refuge des disparus en mer. Alors qu’il essaie de rassembler ses souvenirs fragmentés, il trébuche de rencontre en rencontre, et se mêle à la vie obstinée et fragile de personnages oubliés de tous. Par l’acrobatie, le jeu grotesque et la manipulation d’objets nous donnons forme à ce non-lieu poétique habité de créatures créées avec plusieurs corps et de personnages aux traits physiques généreux, un spectacle qui emprunte au songe pour rêver de notre propre vie.
C’est un théâtre d’images physiques et de transformations par le jeu que nous créons avec HOUL, une scène qui approche notre monde, parle de ses joies et ses violences, par le biais d’un autre monde puissamment instable et des formes de vies qui l’habitent.
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SEUIL | Les Grandes Marées (Normandie)
Samedi 24 à 16h • Ecole des Marronniers ⚠️ Jauge limitée (30 places)
«Vous m’avez tuéR». Dans la nuit de vendredi à samedi, Mattéo, 14 ans, laisse ce message sur les réseaux avant de ne plus donner signe de vie. 48h plus tard, une flic intervient dans le collège et interroge Noa, interne de la chambre 109 : Témoin principal ? Suspect ? Bourreau ? Noa devra répondre de ses actes, lui qui dit n’avoir rien fait. Cette enquête nous replonge dans les évènements de ces 3 derniers mois. À la façon d’un jeu de piste, dans une structure dramatique jouant sur différentes temporalités, usant de flashback, lecteurs et spectateurs reconstituent peu à peu les pièces du puzzle de cette intrigue faisant apparaître l’ensemble des acteurs du collège, comblant peu à peu les trous de cette histoire, jusqu’à saisir le drame qui a eu lieu.
Seuil aborde par la fiction les mécanismes du modèle masculin par la violence à travers les rites de passage entre hommes. Par le drame en creux de Matteo, l’écriture interroge la construction du schéma viril contemporain par la violence, et la notion de consentement.
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NOS IDOLES | Les Assoiffés d'Azur (Pays de la Loire)
Samedi 24 à 18h • Place de l’Optic ⚠️ Accès libre sans réservation nécessaire.
Ça pourrait ressembler à une conférence. Un professeur doctorant vient présenter le concept de «fan». Mais très vite les sujets analysés prennent vie et s’emparent de la scène, prennent la parole, se livrent et chantent leur passion pour Kurt Cobain, Johnny Hallyday, Zizou ou Barbara. Tous ces récits intimes et drôles dressent un tableau, un ensemble de posters punaisés sur un mur qui révèle qu’il y a autant de façons d’admirer que d’admirateurs et d'admiratrices.
Ceci n’est pas un spectacle sur les idoles. D’elles, tout a déjà été dit. Mais les récits qu’en font leurs admirateurs·trices nous intéressent. Ce sont leurs histoires que nous voulons raconter en espérant que ces récits singuliers résonneront chez les spectateurs·trices et réveilleront elles et eux leur passion oubliée.
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66 JOURS | Saiyan (Île-de-France)
Samedi 24 à 20H30 • Salle du Théâtre
Seul en scène, un jeune homme raconte, jour après jour, le cancer qui l’a envoyé à l’hôpital. Il rit pour faire semblant de ne pas avoir peur, il parle trop fort pour dompter sa colère et sa haine. Pourquoi lui ? Il rudoie sa famille mais la garde tard le soir. Il se souvient de sa mère qu’une maladie lui a pris quand il était plus jeune. Il pense aux pièces qu’il voudrait encore jouer. Il espère qu’une victoire de l’équipe de France en Coupe du Monde le soignera aussi bien que ses chimiothérapies. Il est drôle, quand il ne pleure pas. Je ne cherche pas dans ce spectacle à parler de moi, pour me soulager de quelque épreuve, ni faire une psychothérapie. Je cherche à travers ce récit à parler de «nous», de sujets où tout le monde peut se reconnaître. L’hôpital et le cancer ne sont qu’un cadre.
“Dans ce texte, je parle de mon rapport à la maladie et à la mort, bien-sûr, mais je parle aussi de la famille, du deuil, de l’amour, de passion, de football, de théâtre et de la vie. Je me suis rendu compte que j’aime quand un artiste se livre, quand il parle de lui avec générosité et que l’on peut se reconnaître en lui, ou que l’on s’identifie avec ce qu’il raconte. Voilà le rôle de ce texte, se livrer et rendre les plus universels possibles ses démons et ses joies.” (Théo Askolovitch)
Dimanche 25 septembre 2022
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PUISQUE NOUS SOMMES SAUVAGES | Hej Hej Tak (Hauts-de-France)
Dimanche 25 à 11H30 • Salle du Théâtre
Voici une invitation pour deux interprètes, un musicien, et une éclairagiste à réinvestir leurs souvenirs de bals de village, de booms de leur enfance, de fêtes communales... De soirées karaoké à des slows sur un tube de Mariah Carey en passant par des scènes de bal du roman Le ravissement de Lol V. Stein... Maud, Adrien, Nicolas et Pauline convoquent sur scène des matériaux vécus et fictifs ancrés dans leur passé, des expériences collectives qui ont participé à leur construction intime. A travers ces souvenirs, nous explorons nos façons de nous parler, de nous toucher, de partager des instants en commun.
Comme les individu·e·s décrit·e·s par Rainer Maria Rilke dans Notes sur la mélodie des choses, celles et ceux de Puisque nous sommes sauvages seront comme « deux êtres sur des îles qui ne sont pas assez distantes pour qu’on y vive solitaire et tranquille. L’un peut déranger l’autre, ou l’effrayer, ou le pourchasser avec un javelot – seulement personne ne peut aider personne ». Comment réussir à s’atteindre, d’une rive à l’autre, si ce n’est en donnant de la voix ?
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ARBORETUM | Arborescence (Île-de-France)
Dimanche 25 à 14H • Ferme des Marion ⚠️ Réservation incompatible avec LES NUITS DU TEMPS
En 2016, mon grand-père est diagnostiqué Alzheimer. Au même moment, la fête folklorique de son village en Normandie disparaît à cause du vieillissement de ses organisateurs et du désintérêt des nouvelles générations pour ce type de rassemblement. Ces deux événements me sont apparus comme une même perte de mémoire. J’ai alors décidé de mener une enquête avec ma caméra sur cette disparition progressive, tout d’abord avec mon grand-père et ma famille, puis avec le maire et les habitants du village.
«Cette tentative documentaire m’a permis – avec les seuls moyens que j’avais – d’aider mon grand-père à lutter contre cette maladie (Alzheimer) que la médecine ne peut guérir. Mener des entretiens, essayer de se souvenir reste une des meilleures manières de garder la mémoire vivante, et la retransmettre à d’autres est la seule manière de la rendre éternelle. Entre théâtre, films documentaires, fabrication de beurre artisanale, j’ai voulu qu’Arboretum soit un objet hybride pour faire se rencontrer différents récits et différentes époques pendant l’espace de la représentation. » (Simon Roth)
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LES NUITS DU TEMPS | Les Aimants (Île-de-France)
Dimanche 25 à 15H • Chez Hans ⚠️ Réservation incompatible avec ARBORETUM
Une caravane stationne dans le village. Devant, deux chercheurs déploient un laboratoire pour l’étude du temps, bricolé à partir de vieilles machines hybrides. Au cœur de cet appareillage expérimental, un petit train électrique est sondé, placé sous écoute, enregistré, à la recherche de voix d’un autre temps. À tâtons, les deux chercheurs manipulent leurs capteurs pour faire cracher son histoire au brouillard des fréquences. Des échos nous parviennent, entre les bruits du rail et ceux de la locomotive, les fragments d’un voyage : Il y a très longtemps, au milieu de nulle part, deux voyageurs sont coincés dans un train à l’arrêt...
Comme point de départ du travail, une effrayante sensation qui nous obsède : celle que le temps s’accélère à mesure que les années passent. Nous ressentons, toujours plus pressante, une injonction à avancer, à accélérer, à nous mettre à la page. Insidieusement, dans nos esprits, prend racine l’idée que le monde dans lequel nous vivons est en avance sur nous et qu’il nous faudra toujours courir derrière le train en marche. Il faut nous adapter pour suivre le chemin du progrès. Les Nuits du temps part de cette question, de ce cri chuchoté à bout de souffle : comment se soustraire au passage du temps ?
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LE DÉBUT | Continuum Flamme (Centre-Val de Loire)
Dimanche 25 à 17H • Salle des Longs-Prés
Le Début est un spectacle transdisciplinaire qui raconte l’apparition des êtres humains sur terre d’après des mythes du monde entier. D’où viennent les humains ? D’un Dieu ? D’une Déesse ? D’es arbres ? Des étoiles ? Des animaux ? Autant d’histoires extraordinaires racontées en théâtre d’ombres, de marionnettes, en chantant, en dansant... 1h de régal pour les petits et grands.
Fondée par Thomas Christin et Joséphine Palmieri en 2021, Continuum Flamme est une compagnie théâtrale tourangelle. Ces deux artistes ont pour chantier d’exploration la fête dans tout ce qu’elle contient de plus euphorique, monstrueux et magique. L’émerveillement est la ligne artistique de cette compagnie qui mêle théâtre et musique et se situe à la frontière du rêve et du réel.
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PUCIE | Les Sapharides (Hauts-de-France)
Dimanche 25 à 19H30 • Salle du Théâtre
Création pour trois danseuses et trois pastèques, PUCIE est un constat empirique autour de lʼêtre-femme. Pour leur première création, les Sapharides mettent en scène l’impudique féminin à travers une danse originelle, tellurique, cyclique et circulaire. Une danse qui ne ment pas, ancrée dans le réel métabolique et biologique de lʼêtre féminin.
Julie Botet & Mel Favre imaginent l’existence d’un langage corporel originel et mettent en exergue le naturel du corps qui parle, crie, avec les cuisses, les fesses, la salive, la sueur et lʼodeur. PUCIE est une effervescence des fluides qui revendique l’existence d’un discours intrinsèque de la chair, des courbes, de la peau et des eaux. Cette création est une recherche sur les matières : matières des corps des danseuses, du mouvement en lui- même et celle du fruit. L’élément qui représente la part symbolique de notre recherche est celui de la pastèque : gorgée d’eau, il est le fruit de la vie. Rond, lisse, vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur, il est le sang et la chair. La chair en morceaux, sucrée, solaire, la chair que l’on mange et que l’on boit pour s’auto régénérer. Le jus, les morceaux et l’odeur de la pastèque ajoutent une dimension sensorielle toute particulière et suggèrent dès lors un érotisme brut, en accord avec notre nature profonde et notre état primitif. Nous l’appréhendons physiquement comme matière concrète et symbolique. La présence de celle-ci est à l’image des natures mortes, où ce qui est peint et dépeint relève d’un profond réalisme. Au-delà de son aspect matériel concret, elle détient un rôle sémantique et spirituel fort. Son usage nous est directement inspiré par « Les Pastèques » de Frida Kahlo, peint l’année de sa mort en 1954. Sur cette toile apparait très clairement « Viva la vida », soit « Vive la vie ». A travers cette œuvre et cette exclamation F. Kahlo célèbre la vie. Le symbole se met à l’œuvre, l’image figée des pastèques n’est plus. Elles sont avec nous vivantes, mouvantes, palpables et rendues visibles en trois dimensions par nos corps en mouvement. La pastèque serait alors un cœur de vie, un cœur de femme, de joie et de force, commun à toutes.
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Théatre de la Mascara
ADRESSE :
3 impasse de Kerouatz, 02310 Nogent l'Arthaud
ACCES DEPUIS PARIS :
Gare de l’est : Ligne P direction Château Thierry
Arrêt Nogent l’Artaud - Charly (~45min)
RENSEIGNEMENTS
03.23.70.07.68
par mail :
festival.mascarade@gmail.com
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